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Trendy Palermo Viejo

This is the first polyglot blog about places & events of Palermo Viejo, the trendiest neighborhood of Buenos Aires. / Primer blog políglota sobre lugares y eventos de Palermo Viejo, el barrio más “trendy” de Buenos Aires. / Este é o primeiro blog poliglota sobre lugares e eventos de Palermo Viejo, o bairro mais “trendy” de Buenos Aires. / Premier blog polyglot sur boutiques, restaurants, hôtels et événements de Palermo Viejo, le quartier plus “trendy” de Buenos Aires, Argentina.

Friday, February 13, 2009

Should I continue paying taxes? / ¿Debo seguir pagando impuestos? / Devo pagar impostos? / Pourquoi payer des impôts?

As the local government is thinking about enforcing a series of measures to promote street vendors in Palermo Viejo, I can’t help but think about the following:

- Street vendors don’t pay rent for putting a cloth or a table at the street with their products, which, most of the times, are made in China or India, or bought somewhere.
- Street vendors sell often their products at the same price than most stores.
- Street vendors don’t pay taxes.
- Street vendors leave the streets filthy after they are done for the day.
On the other hand:
- I have helped support around 80 local artists, craftsmen and designers at my shop/gallery Atípica for almost six years.
- I support Argentine design and creativity.
- I support hand-crafted high quality.
- I pay my rent on time.
- My electricity, telephone and other services bills are 40% more expensive because I am engaged in a commercial activity.
- I pay taxes such as “Monotributo” and “Ingresos Brutos”.
- I pay for maintaining bank accounts, and for operating with credit cards.
- I pay for a security monitoring system.
- And I keep the sidewalk of my store clean, as most neighbours who pay taxes do.
So… why are street vendors being protected by the government while the ones who pay taxes only get more increases to pay? How does the society benefit from this measure? Why is the government promoting disloyal competition? What if I and all the people who follow the law decide to stop paying taxes? And even worse: Should I stop believing that it pays off to support Argentina’s creativity in the way I’m doing?

*

El Gobierno de la Ciudad de Buenos Aires está promoviendo la peatonalización de una parte de Palermo Viejo para instalar más vendedores callejeros. Ante esta noticia, no puedo dejar de pensar en lo siguiente:
- Los vendedores callejeros no pagan alquiler por poner una tela en el piso o improvisar una tabla en la calle para colocar sus productos, que, muchas veces, provienen de China o India, o son comprados en otros lados.
- Los vendedores callejeros muchas veces venden sus productos al mismo precio que en muchas tiendas.
- Los vendedores callejeros no pagan impuestos.
- Una vez que los vendedores callejeros se retiran, las calles suelen quedar sucias.
Por otro lado:
- Desde hace 6 años que promuevo el trabajo de alrededor de 80 artistas, diseñadores y artesanos argentinos en mi tienda/galería Atípica.
- Apoyo el diseño y la creatividad argentina.
- Apoyo el trabajo hecho a mano de alta calidad.
- Pago el alquiler en fecha.
- Pago electricidad, teléfono y otros servicios con un 40% de incremento sólo por estar involucrada en una actividad comercial.
- Pago impuestos como el Monotributo e Ingresos Brutos.
- Pago una cuenta en un banco y por operar con tarjetas de crédito.
- Pago un servicio de seguridad.
- Mantengo mi vereda limpia, como lo hacen la mayoría de los vecinos que pagan, además, el ABL.
¿Entonces, porqué el gobierno protege al trabajo en negro, mientras los que pagamos impuestos nos vemos perjudicados con competencia desleal? ¿De qué forma se beneficia la sociedad con esta medida del gobierno? ¿Qué pasaría si todos los ciudadanos que cumplimos con lo que corresponde dejáramos de pagar los impuestos? Todo esto me hace pensar en algo aún peor: ¿debo dejar de creer que vale la pena apoyar la creatividad argentina de la manera en que lo hago?

*

O Governo da Cidade de Buenos Aires está promovendo a instalação de camelôs numa parte de Palermo Viejo. Com esta notícia, não posso deixar de pensar no seguinte:
- Os vendedores de camelôs não pagam aluguél nem impostos por vender produtos, que, muitas vezes, são comprados en outros lados ou são provenientes da China ou India.
- Estes vendedores, muitas vezes, vendem seus produtos ao mesmo preço que muitas lojas.
- No final do dia, as ruas ficam sujas logo da atividade dos camelôs.
Por outro lado:
- Eu apoio o trabalho de artistas, designers e artesãos argentinos faz 6 anos, com a minha loja/galeria Atípica.
- Eu promovo o design e a criatividade argentina.
- Eu apoio o trabalho de alta qualidade feito à mão.
- Eu pago aluguél.
- Pago eletricidade, telefone e outros serviços um 40% mais caro simplesmente por participar numa atividade comercial.
- Pago impostos como “Monotributo” e “Ingresos Brutos”.
- Pago contas bancárias e por operar com cartões de crédito.
- Pago um serviço de segurança.
- Mantenho a minha calçada limpa, como a maioria dos vizinhos que pagam impostos.
Então por que o governo protege o trabalho ilegal, perjudicando a todos os cidadãos que como eu, pagamos os impostos, com concorrência desleal? Qual é o benefício para a sociedade com esta medida do governo? O que aconteceria se deixáramos de pagar? Isto me faz pensar em algo ainda pior: vale à pena continuar apoiando a criatividade argentina como eu faço?

*

Le Governement de la Ville de Buenos Aires est en train d’installer plus de vendeurs de rue dans une partie de Palermo Viejo. A propos de cette nouvelle, je ne peux pas cesser de penser sur les sujets suivants:
- Les vendeurs ambulants ne paient pas ni des loyers ni des impôts pour mettre un chiffon sur le sol ou sur une table dans la rue pour vendre leurs produits, qui proviennet souvent de la Chine ou l’Inde, ou sont achetés ailleurs.
- Ils vendent souvent des produits au même prix que dans nombreux magasins.
- A la fin de la journée, les rues ont tendance à être sale.
D’autre part :
- Il y a 6 ans que je soutienne le travail de 80 artistes, designers et d’artisans locaux dans ma boutique/galerie Atípica.
- Je soutiens le design et la creativité argentine.
- Je fais la promotion de travail fait à la main avec excellent qualité.
- Je paye le loger.
- Je paye d’electricité, de téléphone et autres services avec une augmentation de 40%, seulement en étant impliqué dans une activité comerciale.
- Je paye des impôts « Monotributo » et « Ingresos Brutos ».
- Je paye du compte de banque et pour travailler avec les cartes de crédit.
- Je paye un service de sécurité.
- Je conserve les trottoirs de mon magasin propres, comme la plupart de mes voisins qui payent leurs impôts.
Alors, pourquoi le gouvernement protège le travail illegal, alors que le citoyens qui payent des impôts sont punis avec la concurrence déloyale? Quel est le bénéfice de cette mesure du gouvernement pour la societé? Qu’arrive-t-il si nous arrêtons de payer? Tout cela me fait penser à quelque chose de pire encore: dois-je cesser de croire qu’il vaut la peine de soutenir la créativité de l’Argentine comme je le fais?

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7 Comments:

Blogger Patrick Verdier said...

Les vendeurs de rue sont l animation gratuite de fin de semaine qui attire la foule les fins de semaine a Palermo Viejo. Meme si vous ne les aimez pas, dites leur merci car le jour ou Honduras sera transforme en un Rodeo Drive aseptise, vous ne verrez plus un chat les fins de semaine a moins de demenager de votre emplacement pas genialement place en terme de trafic et payer un loyer exorbitant.

12:32 PM  
Blogger Nancy (aka Dalila) said...

Pat, merci pour votre commentaire, mais il semble que vous n’avez pas compris ce que j’ai écrit. Je ne suis pas contre les artisans, au contraire, je travaille avec et pour eux. En plus, ma galerie n’est pas quand même placée sur les rues impliqués et j’ai la chance d’avoir mes clients dejá. Je simplement pense comme une voisine qui travaille avec du respect, honnêteté et paye des impôts et voudrais voir plus de justice. En plus, je pense aussi dans les gens qui habitent lá et auront moins de tranquilité encore pendant les weekends. Ils auront plus de bruits, la rue plus sale et beaucoup d’autres limitations. Je connais le quartier depuis beaucoup d’années et je lui préfère comme il était quelques années passée avant l’arrivée de grandes marques et les vendeurs de rue de bibelots.

10:34 PM  
Blogger Patrick Verdier said...

J habite sur Malabia entre El Salvador y Honduras et je peux vous dire qu il existe una molestia bien plus grande pour les voisins qui ont la chance d avoir facade sur rue. Ce sont les jeunes, de toute nationalite, qui sortent de boite de nuit dans des etats minables comme dans tous les pays du monde.Et font un vacarme d enfer jusqu au petit matin, musique,cris,bagarres quand ce n est pas endommager les voitures en stationnement. Doit on aussi demander la fermeture des boites de nuit du quartier? Je crois que non, personnellement j aime ce quartier et j assume mon choix avec tolerance. Quant aux vendeurs de rue, ce sont la plupart du temps des gens sans revenu fixe, vivant au jour le jour, qui dependent des ventes de fin de semaine pour survivre et elles sont parfois maigres en cas de mauvais temps. Je ne vois pas en quoi ce serait justice de les condamner a mourir de faim ou pour certains sombrer dans la delinquance.

11:15 AM  
Blogger Nancy (aka Dalila) said...

Il ne faux pas exagérer quand même. Évidemment, Pat, vous ne comprennez pas ce que j’écris. Désolée.

10:16 PM  
Blogger Tarun said...

Fine is a tax for doing wrong, Tax is a fine for doing right.

Thats all that I know of taxes

4:07 AM  
Blogger Nancy (aka Dalila) said...

Ha ha, good one, Tarun.

11:47 PM  
Blogger harender said...

bravo! really it is very informative and creative post, I think it will help many to understand this. I appreciate your wonderful post my friend . hotels in hawaii

2:35 AM  

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